Retours du Comité directeur

Retours du Comité directeur

À questions diverses, réponses singulières…

Il n’y a pas de petites victoires quand il s’agit de bonne gouvernance et de démocratie. Nous avons obtenu quelques réponses ! Suffisamment en tout cas pour les retranscrire sur quelques lignes…

Enfin une réunion qui excède l’heure de travail ! Nous avons été lus et ainsi exaucés. « 3 heures de réunion », répété deux fois avec insistance par la présidence comme pour exhorter ses mauvais démons… pas de quoi s’émouvoir trop longtemps non plus.

D’ailleurs, traiter une quinzaine de points d’importance (parmi lesquels le plan de relance, les tarifs des licences, les championnats de France,  la DTN ou  l’état des finances) en 180 minutes, le ratio n’invite pas à l’approfondissement des sujets. Impossible ! Impossible de prendre du recul, de mettre en perspective ou d’évaluer les impacts financiers ou juridiques de chaque décision destinée au vote. Hormis les initiés du bureau, difficile de voter en toute connaissance de cause.

Et cela est très inquiétant car, en dépit de nos demandes réitérées, aucun point sur l’état des comptes fédéraux n’a encore été présenté.

Les propositions de baisse de licence sur certaines catégories et de remboursement de la part fédérale , représentent une perte de ressources de 500 000€ minimum tout de même…

Les membres du comité directeur, qui ont la charge de contrôler la gestion financière, ont dû se rassurer avec l’information suivante « il y a des sous ». Puis, après insistance, « je sais pas, …, un million et quelque chose en trésorerie ».

Quelle fédération olympique, en pleine tourmente, peut-elle se satisfaire d’une réponse aussi évasive de la part de sa trésorière ? Et ce, après 7 mois de fonction ? Aucun dirigeant de club ne s’en contenterait. Et pourtant cela se passe ainsi aujourd’hui dans notre fédération.

Par ailleurs, le montant évoqué prête au soupçon. La situation financière laissée en héritage au 26 septembre 2020 par la mandature précédente permettait d’estimer des disponibilités, 205 jours plus tard, entre 4 et 5 fois la somme citée. Heureusement, l’assemblée générale fédérale du 29 mai effacera certainement toute ambiguïté sur la question.

Les autres réponses feront l’objet d’un article dédié. Il y a tellement à dire… Absence de DTN pendant 7 mois, hémorragie des cadres techniques fédéraux sur le départ, sinistrose des CTS, accroissement des dépenses de fonctionnement, réductions des produits, haut niveau déstabilisé… et une fédération i-so-lée !

- 24 avril 2021 - 1511 Views